Si vous ressentez des douleurs vives et persistantes dans l’abdomen et notamment d’un seul côté ? Il est fort probable que vous soyez en train de faire une colique néphrétique. Ce mal qui est dû à la surpression dans la vessie est particulièrement redouté, non seulement pour l’intensité de la douleur qu’elle procure, mais en l’occurrence pour ses complications. Ici, vous verrez les causes et les manifestations de la maladie, et (si vous vous y retrouvez) la démarche à suivre pour soigner efficacement la maladie.
Table des matières
Présentation de la maladie
La colique néphrétique est une douleur redoutée pour son caractère très violent, qui apparaît soudainement dans l’abdomen, précisément au niveau de la région rénale. Dans certains cas, la colique néphrétique peut s’étendre jusqu’à la région des organes génitaux. La colique néphrétique est due à l’augmentation de la pression à l’intérieur des voies urinaires du fait, généralement, de la présence d’obstacles qui perturbent la circulation normale de l’urine.
Quels facteurs sont à l’origine de la colique néphrétique ?
La colique néphrétique est due à l’obstruction des voies urinaires par les dépôts de cristaux qui finissent par former des calculs rénaux. Ainsi, la présence de calculs rénaux est la cause principale de la survenance des coliques néphrétiques dans au moins 8 cas sur 10. Ces calculs sont dans la plupart des cas formés d’oxalate de calcium, mais on en rencontre également qui renferment de la cystine ou de l’acide urique.
Il faut noter que les calculs rénaux en cystine et en acide urique naissent de certains facteurs extérieurs, tels que :
- Une tumeur ;
- Une alimentation trop riche en viande ;
- Le cas de rétrécissement inflammatoire ou cicatriciel ;
- La consommation de certains produits pharmaceutiques.
Par ailleurs, il existe également des facteurs de risque qui sont susceptibles d’augmenter les risques de colique néphrétique chez les individus. Parmi ces facteurs de risque se trouvent en première ligne les maladies chroniques comme l’obésité et l’hypertension artérielle. Mais en plus de ça, on note également :
- Un régime alimentaire inadapté ;
- Un mode de vie trop sédentaire ;
- Une faible consommation d’eau avant et après l’effort physique ;
- La surexposition à une atmosphère chaude (un séjour prolongé dans un milieu chaud) par exemple.
Pour finir, la colique néphrétique est particulièrement grave lorsqu’elle est accompagnée de fièvre ou d’anurie. Pareil lorsqu’elle apparaît chez les personnes vulnérables comme les femmes enceintes, les personnes souffrant d’insuffisance rénale, les personnes n’ayant qu’un seul rein ou ayant subi une greffe de rein.
Comment reconnaît-on une colique néphrétique ?
La colique néphrétique se manifeste par des symptômes bien connus, principalement la douleur lombaire. C’est une douleur féroce qui surgit généralement pendant la nuit ou tôt au réveil, puis se déplace petitement pour atteindre l’abdomen, l’aine de même que les organes génitaux. Elle peut être suivie par des troubles digestifs (ballonnement, nausée, vomissement) ou des troubles urinaires (présence de sang dans l’urine, besoins pressants et fréquents d’uriner, et une envie illusoire d’uriner).
Quel traitement pour soulager la colique néphrétique ?
Lorsque les résultats des examens révèlent la présence de colique néphrétique, la première démarche du médecin consiste à prescrire des antalgiques et des antispasmodiques pour stopper la douleur. Les antalgiques les plus recommandés à cet effet sont les anti-inflammatoires non stéroïdiens comme le naproxène ou l’ibuprofène. Chez les personnes à risques ou relativement plus vulnérables, la morphine injectable est plus recommandée, à la dose minimale efficace.
Ces médicaments combinent leurs effets pour soulager l’infiltration rénale, les inflammations et la douleur. Par ailleurs, les patients atteints de colique néphrétique doivent boire le moins d’eau possible afin de réduire la pression dans les voies urinaires. La colique néphrétique étant un mal très inconfortable qui ruine la qualité de vie du sujet, il est préférable d’observer les mesures de prévention afin de se mettre à l’abri de cette maladie.